Soutien aux déboulonneurs

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Lille - Compte-rendu de l’action du 22 avril 2008

lundi 28 juillet 2008, par nicolas

Environ 60 personnes étaient présentes (membres et sympathisant-es des "Déboulonneurs", presse, observateurs-trices anonymes...) pour assister à la 15ème action des Déboulonneurs de Lille. Parmi la presse, sont présents La Voix du Nord (qui filme l’action), des étudiants de l’ESJ (qui filment également), Nord éclair et France Bleu Nord.

Les 6 échelles sont installées sur les 6 panneaux 4x3m de la société "Avenir". A 18h05, les six barbouilleurs montent sur les échelles alors que débute au mégaphone le discours expliquant l’action.

Il y a peu de passants dans la rue, mais de nombreux automobilistes et passagers du tramway regardent l’action en affichant un certain étonnement mais sans signes d’hostilité. De nombreuses personnes présentes sortent leurs appareils photos personnels et photographient la scène.

Le barbouillage des six panneaux est terminé aux alentours de 18h15. La chanson "Le barbouilleur" se termine sous les applaudissements du public mais la police n’est toujours pas présente sur les lieux. Puis, une nouvelle explication du barbouillage en tant qu’acte de désobéissance civile non violente.

Alessandro propose aux anonymes de barbouiller en toute sécurité des affiches blanches qui sont collées sur un panneau d’information : 3 personnes s’y sont engagées, inscrivant « Liberté d’expression », « Pub = Agression », « Pub = viol mental » et « Réappropriation de l’espace public ».

A 18H20, la police n’est toujours pas présente, il est donc proposé que les sympathisants accompagnent les barbouilleur-ses, qui entendent se dénoncer au commissariat à plusieurs kilomètres de là.

Le temps de ranger les échelles et le joyeux cortège (environ une trentaine de personnes) se met en route à 18H35 vers le commissariat de Marcq-en-Baroeul.

Sur la route une voiture de police, qui suivait le cortège, interpelle une personne dans la foule et lui demande qui est le responsable de cette action, la personne répond aux policiers que chacun est responsable.

Le cortège, devancé par la presse, arrive devant le commissariat. Les barbouilleur-ses demandent à être entendus un à un. Une heure plus tard, les dépositions sont terminées (Florilège ci-dessous). En attendant la suite…